Assurances dans le domaine agricole : Le ministre « sensible »

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Le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation André Lamontagne se dit « sensible » à la problématique des assurances dans le domaine agricole et se dit prêt à écouter les producteurs agricoles dans la recherche de solutions.

Le Placoteux rapportait qu’une coopérative de maraîchers récemment installée à Saint-Germain cumulait les non de la part des assurances, même s’ils ont obtenu du financement du MAPAQ, de la Financière agricole et du Réseau d’investissement solidaire du Québec pour leur projet, qui permettrait entre autres de rénover les bâtiments.

Mentionnons d’abord qu’à la suite de nombreuses discussions et après la sortie de l’article dans la dernière édition, La Pagaille a fini par obtenir un contrat avec Co-operators. Reste que le problème semble être plus présent ces dernières années, autant pour des refus que des hausses de primes.

« Le marché de l’assurance est qualifié de dur, il n’y a pas de compétition, les assureurs n’auraient pas une grande rentabilité dans ce secteur-là et on nous dit qu’ils auraient maintenu leurs primes d’assurances trop basses pendant trop d’années. On se fait dire que ce n’est pas très rentable d’assurer l’agricole », avait souligné Me Marie-Andrée Hotte de l’Union des producteurs agricoles, lors d’un entretien.

Au bureau du ministre, on indique qu’avec la Financière agricole du Québec « nous sommes au fait des difficultés rencontrées par certaines entreprises agricoles pour obtenir une couverture d’assurance pour les biens agricoles et la responsabilité civile », écrit Yohan Dallaire Boily, relationniste au MAPAQ. Ces assurances font partie des outils de gestion des risques auxquels les entreprises doivent souscrire auprès d’assureurs privés pour assurer leur pérennité. Elles sont souvent conditionnelles à l’obtention de financement.

« Une bonne planification de démarrage d’entreprise doit aussi inclure l’information sur la souscription aux assurances dans le montage financier. Certains programmes de gestion des risques administrés par La Financière agricole du Québec auxquels une entreprise peut participer prennent en compte le coût des primes d’assurances pour les biens agricoles et la responsabilité civile. Le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation et La Financière agricole du Québec portent une attention particulière à la collecte d’informations sur la situation des entreprises afin de mieux comprendre l’étendue de cette problématique », conclut-il.